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Les arêtes du diable

Nous sommes partis en fin d’après-midi de l’Aiguille du midi afin de bivouaquer au col du diable.

On a pris l’option couloir SW (il faut compter environ 3h00 de marche depuis l’Aiguille jusqu’au col du diable). Je n’étais pas du tout acclimatée. Je n’avais pas trop fait d’altitude avant, sauf deux voies dans le massif alors j’ai souffert durant la montée au bivouac. Passer de Chamonix à 3961m sans être acclimatée, ça m’a calmée. Plus ou moins avec du mal, j’ai réussi à franchir le col du diable. A ce moment-là, je me disais que ce n’était pas gagné pour le lendemain…. Un gros mal de tête et je n’arrivais pas à avancer. Heureusement, Rémi était patient et m’a attendue… On a installé le bivouac, j’ai pris un médicament, je n’ai rien pu manger et j’avais juste une idée en tête c’était de dormir. Alors c’est ce que j’ai fait.

Pour le bivouac, une fois que vous arrivez au col, montez un peu direction la traversée et, assez rapidement, vous pouvez voir des petites places de bivouac.

Le lendemain, on ne se lève pas trop tôt (on est déjà au col) et je vais mieux, plus de mal de tête. Alors un p’tit déj et on part avant les personnes qui viennent de Torino.

C’est une course qui nous tenait à cœur et nous n’avons pas été déçus. On a gravi tous les sommets, y compris l’isolée. Elle se fait très bien. Apparemment, cette dernière n’est pas beaucoup parcourue car les gens contournent pour gagner du temps.

Pas de souci de mal d’altitude, on avance bien et on arrive au sommet du Tacul avec une vue splendide.

C’est une course tout de même sérieuse que je conseille de faire acclimaté 😉 La traversée se fait à plus de 4000m jusqu’au sommet. Nous vous conseillons le bivouac au col, même si ça fait porter un peu plus.

La descente est belle mais ne pas oublier la « petite » remontée à l’aiguille du midi qui nous flingue les jambes !

 

A FAIRE, UN MUST

 

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